
Anika Chouvenc
Fondatrice de Sarana Massage-bien-Être
Que les choses soient claires...
Moi.
Ma famille.
Mon activité professionnelle.
Voici mes priorités dans la vie. Dans cet ordre précis. Pour que je puisse efficacement m’occuper des autres il faut d’abord que je m’occupe de moi, de mon propre bien-être.
Pour comprendre mon univers il faut comprendre mes débuts, mon origine, mes racines. Je suis d’origine trinidadienne, de la République de Trinidad (Trinité en français) et Tobago. Je suis née sur l’île de la Trinité, ainsi nommée, selon la légende, par Christophe Colomb quand il a vu les trois collines au sud-est de mon pays.
La trinité, la triqueta ou triquetra, un groupe de trois. Selon les croyances ce symbole peut signifier différentes choses. La Terre, la Mer et le Ciel. Le Feu, l'Eau et l'Air. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. La déesse triple: la Maiden (la fille ou pucelle), la Mother (la mère) et la Crone (la grand-mère ou vieille femme). La Vie, la Mort et la Renaissance. La veille, le sommeil et le rêve. Ou encore le Corps, l’Âme et l'Esprit. Et c'est surtout cette définition-ci que je mets en avant avec le logo de Sarana. Car les massages-bien-être vous font vous reconnecter avec votre corps, votre esprit et votre âme.
Depuis toute jeune, j’ai été en prise avec une philosophie de vie “alternative”. Mon père a essayé ou s’est renseigné sur toutes les religions, y compris le bouddhisme et l’hindouisme. Les peuples de mon pays sont pour 38% d’origine indienne, 36% d’origine africaine, 24% se considèrent mixtes, les autres sont d’origine chinoise, européenne, syrienne etc. Cela explique la diversité dans les ethnies, les cultures, les cuisines, les religions et la musique. Mon père m’apprit l’importance de méditer, de faire du yoga, de s’étirer, et de se masser. Tous les jours. D’avoir de la compassion pour autrui, de l’amour universelle, de la bienveillance pour l’autre. Ma mère quant à elle m’apprenait le bien-être pour soi, l’importance de s’occuper de soi, de se protéger, de s’éduquer, de se dépasser, d’être une femme. Tous les deux croyaient et croient encore dans la non-dualité de l’existence, qu’il n’y a pas de mal et de bien, de noir et de blanc, qu’il y a simplement des conséquences à court, moyen et long termes. À chacun de choisir ce qui est bon pour soi, de faire un choix éclairé, et d’assumer sa responsabilité pour ce choix. Mes enfance, adolescence et vie de jeune adulte ont donc été passées à les contredire. Sur tout. À toujours faire le contraire, à chercher la contradiction, à appuyer sur le point qui fait mal. Le tout dans la quête de la vérité absolue. C’était ma façon de comprendre et de décortiquer l’enseignement de mes parents. Mais les fondations avaient été bâties. Et elles demeureront pour toujours.
J’ai écouté mon mouvement intérieur et suivi une formation complémentaire, le cycle de “Savoir Être”, en même temps que ma formation de massages-bien-être au CLK Formation.
En tant qu'adulte mûrissante et grâce à cette formation, j'ai pu comprendre ce qui m'a été utile et ce qui m'a aidé à surmonter les étapes difficiles de ma vie. Surtout, j'ai pu saisir ce qui m'est le plus utile dans ma vie actuelle, par rapport à mon évolution personnelle et à la connaissance de mon "soi". J'ai appris et j'apprends à m'entendre puis à m'écouter, à me voir et à m'assumer, à m'aimer et à me pardonner. À être ma meilleure amie. Le travail sur soi est un travail de toute une vie, une évolution constante, un apprentissage perpétuel vers le meilleur de soi, pour soi-même. Ce n'est pas un travail facile. Il y a des hauts et des bas, telle est la vie : du mouvement en continue, de l'énergie de la transformation. Dans ma vie professionnelle et dans ma vie de tous les jours je crois et pratique ces quatre principes du Bouddha: de l'amour, de la joie, de la compassion et de la gratitude. Pour soi et envers les autres.
Humainement, Anika